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Front de Gauche de Montigny-lès-Cormeilles
19 janvier 2014

Les jours heureus au cinéma Utopia

SCÉANCE EXCEPTIONNELLE LUNDI 20 JANVIER à 20h30à Utopia Saint-Ouen-l’Aumône

suivie d’une rencontre avec Julien Lauprêtre, ancien résistant et compagnon de cellule de Missak Manouchian, président du Secours Populaire et Corinne Morel-Darleux, secrétaire national au Parti de Gauche, et conseillère régionale Rhônes Alpes avec le soutien des Amis du Monde Diplomatique sur la thématique « Résistances et action politique»

 - soirée soutenue par la Ligue des droits de l’homme, le Front de Gauche et EELV

LES JOURS HEUREUX, quand l’utopie des résistants devint réalité

Gilles PERRET - France 2013 -

Du 20/01/14 au 28/01/14

affiche_les-jours-heureux

Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil National de la Résistance intitulé magnifiquement : « Les jours heureux ». Ce programme est encore au cœur du système social français puisqu’il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises... « Je me suis rendu compte que personne ne connaissait le programme et que les rares qui le connaissaient en connaissaient des bribes. Ils n’en connaissaient pas les origines : comment le CNR a-t-il été construit ? Comment le programme a-t-il été rédigé ? Quels étaient les rapports de forces ? Les influences politiques des uns et des autres ? Comment surtout a-t-on pu le mettre en application ? »
L’histoire du Conseil national de la Résistance « serait l’histoire de copains autour d’une table qui trouvent dans la joie et la bonne humeur un compromis entre communistes et gaullistes. On oublie que si ce programme a pu être rédigé, c’est parce que c’étaient les communistes et une partie des socialistes qui étaient en position de force. Cela ne s’est certainement pas fait dans le consensus. Les Copé, Bayrou, toute la clique qui s’exprime là-dessus dans le film, y compris le président Hollande, n’ont pas envie de raconter cette histoire conflictuelle. « Par contre, ils ne manquent pas de l’utiliser parce qu’il est toujours glorifiant de se réclamer du CNR. Il est bien de dire dans un discours que ces hommes étaient grands. Et les idées ? Qu’est-ce que l’on en fait ? » (extrait d’une interview donnée par Gilles Perret à l’Humanité)

Après Ma Mondialisation (disponible en Vidéo en Poche), Walter, retour en résistance, De mémoires d’ouvriers, Gilles Perret revient donc sur cette période avec Les jours heureux et retrace le parcours de ces lois, pour en réhabiliter l’origine qui a aujourd’hui sombré dans l’oubli. Il nous conte ainsi cette utopie folle qui, dans cette période sombre, devint réalité à la Libération... Il décrit le démantèlement opéré depuis sa création, questionne la réalité sociale d’aujourd’hui et montre comment les valeurs universelles portées par ce programme pourraient irriguer le monde demain.
Les jours heureux évoque l’histoire de ces fondateurs en convoquant historiens, journalistes, analystes et spécialistes qui questionnent la déconstruction de ce programme par quelques-uns pour constater unanimement : « le programme du Conseil National de la Résistance est d’une actualité criante et il y a urgence à le rendre visible en le remettant sur le devant de la scène. »

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